L'Ultime Combat des Héros

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Oubliez vos petites stratégies d'avant-guerre, rangez au placard vos fixations de défense, dépoussiérez un peu votre vieille pelle de fouineur ou votre cape d'éclaireur et partez à l'aventure dans un monde nouveau, sauvage, impitoyable où tout reste à découvrir !

Fouineurs !

Après leur exploit du Choc Des Héros les fouineurs ont-ils les ressources pour réiterer ? La réponse dans quelques semaines...

Archive for mars 2011


Je suis arrivé au campement avant la tombée de la nuit, il était temps ! Les derniers kilomètres ont été les plus éprouvants : je sentais leurs regards dans mon dos, je les entendais gagner peu à peu du terrain, des bruits de mastication me parvenaient de plus en plus distinctement.

Ma cape aurait suffi à me camoufler mais j’étais sûr qu’ils pouvaient sentir la peur transpirer des pores de ma peau. Répugnantes créatures !

Maintenant que je suis arrivé à destination, mon cœur reprend peu à peu son rythme normal, à la lueur des multiples feux du camp, le poltron qui semblait s’emparer de mon être et de mes pensées a été réduit au silence.

Le campement a été établi sur les hauteurs d’une dune car un puits d’eau douteuse se trouve à proximité. Cet emplacement permet également aux habitants de repérer à l’avance les mouvements des hordes. Ces créatures sont des centaines, voire des milliers, aux alentours du village. Dans chaque hameau que je traverse, elles sont toutes aussi nombreuses, à croire que malgré leur état de putréfaction avancée, elles arrivent à se reproduire. D’après les rumeurs, si elles prolifèrent, c’est qu’elles sont capables d’infecter les victimes qu’elles ne dévorent pas. Nos rangs sont sans doute condamnés à diminuer pour alimenter les leurs.

Le campement où je me suis réfugié a pour nom « Tombeau de Yukit0 ». D’après les informations que j’ai pu glaner, il s’agissait d’une matriarche respectée qui s’est mystérieusement évaporée peu après l’attaque des hordes, quelques mois auparavant. Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé, le bruit court qu’elle aurait fui ces lieux maudits pour se réfugier dans un bunker. La disparition de quantité de conserves et de jerrycans, le jour même où elle s’est évanouie dans la nature, tend à confirmer cette hypothèse.

J’ai obtenu de pouvoir passer la nuit ici en échange de vieux chewing-gums séchés et d’un morceau de viande dont personne n’a cherché à connaître la provenance. Quand les estomacs font la loi, la curiosité est muselée. M’enroulant dans ma cape afin de me protéger de la morsure du froid, j’ai surpris le monologue d’un vieillard au regard étrange. Avant de sombrer dans le sommeil, je l’ai gravé dans ma mémoire.

« Il y a plusieurs saisons de cela, un essai a été fait déjà. C’était pendant un hiver, il me semble. Les survivants en avaient assez que les différentes factions s’entretuent alors que les bêtes rôdaient dehors. Ils ont été regroupés dans le désert, ils avaient chacun leur ville. Ils ont décidé que ceux qui tiendraient le plus longtemps seraient la classe dominante. Des messagers porteraient la nouvelle de village en village, les autres devraient s’incliner devant les vainqueurs. C’est un docteur qui avait eu l’idée, il raffolait des substances étranges qu’il créait dans son laboratoire. Certains parmi ses concitoyens, le prenant pour un savant fou, ont fini par le pendre, je crois. Il y a quand même eu des gagnants. Ils maniaient la pelle comme personne, il paraît !

Mais ça n’a pas marché. On raconte que peu de temps après la victoire des manieurs de manche, un homme affublé d’un bouclier a fracassé le crâne d’un des vainqueurs. Ce dernier, fort de sa récente victoire, se serait montré trop railleur envers le porteur de bouclier qui, quant à lui, était plus amateur d’expression corporelle que de verbiage. Le meurtre sauvage aurait été rapporté par une jeune femme ayant assisté à la scène, cachée sous une cape de camouflage.

Le porteur de bouclier n’a jamais reconnu les faits. Selon lui, la camouflée était la véritable responsable et si elle rejetait la faute sur sa corporation, c’était pour mieux semer la discorde. Il était de notoriété publique que beaucoup d’adeptes de la cape étaient de fourbes manipulateurs. Le crâne fracassé semblait pourtant pointer du doigt le premier suspect… Les manieurs de manche n’ayant jamais pu décider laquelle des deux corporations était responsable du trépas de leur compagnon, ils optèrent pour mettre tous leurs adversaires dans le même sac.

Les querelles ont repris de plus belle, plus sanglantes et violentes que par le passé mais d’autres sont arrivés. Certains sont accompagnés de drôles de petits roquets tout amochés, d’autres, à la barbe longue et à la peau sale, prétendent pouvoir trouver à boire et à manger partout dans l’Outre Monde. Ces nouveaux venus sont tout aussi belliqueux que les autres, le carnage s’intensifie !

Il faut que cela cesse, il faut se regrouper face à l’ennemi commun, les créatures gagnent du terrain ! Ils vont y remédier, ils préparent des nouveaux défis, une nouvelle confrontation va avoir lieu. Une corporation l’emportera et règnera sur l’Outre Monde. Puisse-t-elle ramener la paix en ces contrées désolées ! »

Nous sommes à 4 jours de grand départ.

Des centaines de gens, de tout corps de métiers, tout âge, tout sexe et toute provenance s'étaient "engagés".

Ils veulent partir aux frontière de l'outre-monde... et prouver au reste-du-monde que OUI la vie là bas est possible, OUI, leur corporation est la plus puissante, la plus sympathique aussi, mais surtout, celle qui saura faire face au danger.


Mais seuls 160 de ces 800 participants allaient réellement pouvoir défendre leur chances...

Quoi qu'il en soit, c'est chez les Ermites, venus en masse, que nous constatons le plus de bruit, d'ambiance, en un mot : de flood.

Gloire aux Ermites donc... Ils ont déjà au moins gagné le matche de la Popularité !




La guerre de la survie a changé.

Ce n’est plus une succession sans fin de communautés organisées luttant de manière méticuleuse et disciplinée.
C’est devenu quelque chose de nouveau, d’imprévisible, ou le Destin, la Chance et la Malédiction jouent aux cartes.
La guerre n’est plus cette machine bien huilée qui avait rendu cette terre morte presque vivable.

La guerre a changé.
Des vétérans devant faire face à un Outremonde en pleine révolution. Des héros face à un basculement historique. Des arts de survie ancestraux dont les anciens préceptes sont ébranlés dans leurs fondements.
Plus de certitude quant aux forteresses à bâtir.
Plus de certitude à poursuivre la route avec ses frères d’armes.
Le doute quant à ce qui nous attend dans le désert.
Plus rien n’est sur, plus rien n’est sous contrôle.

La guerre a changé.
L’âge de la tradition est devenu l’âge du doute.
C’est un monde nouveau où les frontières et les puissances d’hier ont disparu, ou plus personne ne peut affirmer avoir la haute main sur la situation.
La nature a horreur du vide. Demain, ceux qui prédomineront sur le champ de bataille entreront dans l’histoire.

Mais la guerre a changé.
Quand le champ de bataille est totalement hors de contrôle, la guerre devient le chaos.




Je terminais d’écrire à l’aide d’un minuscule et antique crayon de bois trouvé un jour dans le sable, et dont la mine avait déjà été mise à rude épreuve. Le papier manquait, alors on trouvait tant bien que mal n’importe quel support viable. Dire qu’on avait été là. Transmettre. Nos frères et nos sœurs l’avaient toujours fait, dans ce monde où la vacuité et la mort régnaient en maître, laisser un souvenir de notre passage, même minuscule, là quelque part, était de ces choses qui rappelaient les relents d’une civilisation antédiluvienne.

L’Outre Monde, qu’on l’appelait, l’Outre Monde, ces steppes mortes, abandonnées des dieux et où seul l'oiseau noir et ses milliers de comparses nous observaient, l'Outre Monde était depuis peu en proie à des changements jusqu’alors méconnus. La plus grande révolution depuis l’apocalypse chuchotait certains.
Dans cette existence précaire que nous menions tous, maudits et condamnés à mourir et à renaître éternellement, conservant des fragments de souvenir de nos existences courtes et brutales, il s’était soudain trouvé un jour où tous sans exception, nous avions oublié les vieux savoirs de nos pères.
Nos mains étaient soudain devenues maladroites et notre connaissance des sciences avait régressé.
Là où hier nous bâtissions de fières citées avec la certitude des puissants, nous étions aujourd’hui dans le doute. Comment faisions-nous hier … ?
Les morts répétées altéraient-elles notre condition ? Nous abrutissaient-elles? Étions nous ravalés au rang de bêtes sauvages ?
Ce qui est sur c’est que l’architecture en avait pris un coup.

Le monde entier, c'est-à-dire quelques poignées d’humains errant dans le vent du désert étaient en proie au doute et à l’incertitude depuis quelques jours. Les vieux clans, les tribus semblaient se dissoudre. L’instinct grégaire était enterré dans le sable. Chacun partait dans sa direction, se joignant aux inconnus sur son chemin. Enfermé dans l’incompréhension.

Et des choses que personne ne se rappelaient avoir connu sortaient des limbes. Nous nous sentions plus bêtes, mais ce monde ingrat semblait vouloir nous offrir de nouvelles possibilités. Partout on rapportait la rumeur de trouvailles enfouies. Des connaissances d’un monde disparu qui soudain refaisait surface alors qu’on nageait en pleine crise d’amnésie générale. Le désert nous recrachait des documents poussiéreux et inconnus. Des connaissances, des choses qui avaient existé autrefois et qui dormaient, mortes, enterrées à jamais sous la surface. Mais en ces temps étranges, même la mort semblait mourir.

La rumeur colportait l’apparition à l’horizon de constructions inconnues, ingénieuses, nouvelles, puissantes, effrayantes que le monde enterré d’autrefois nous renvoyait. L'évènement le plus notable arriva il y a peu alors que j'écrivais ces lignes, une épaisse fumée s'était élevée dans le désert dans le lointain et de grandes lumières, semblables à des éclairs sortant du sol, crépitant dans un bruit assourdissant, audibles à des kilomètres à la ronde. Le vacarme et la fumée avaient durée quelque jours jusqu'à un bruit intense, sourd et surréaliste. Un éclat de lumière aveuglant, en pleine nuit, avait émané de ce point. Personne encore n'osait s'aventurer dans cette direction.

L’humanité errante, divisée dans ses méthodes de survie avait tressailli à l’approche de ces changements. Mais voilà quelques temps déjà qu’elles s’étaient montré à visage découvert, et la peur commençait à laisser place à l’excitation. Les vieux Arts de la survie se trouvaient face à la croisée des chemins. Dans ce monde nouveau, chacune avait à prouver sa valeur.

Le bruit enflait depuis quelques temps déjà. Les gens chuchotaient, avec appréhension, excitation, fanatisme pour certains. Ils chuchotaient l’avènement de la grande bataille de cette nouvelle ère. L’arrivée prochaine d’un conflit où tout était de nouveau à conquérir.

Sentant l’inévitable, un triumvirat de vieux sages qui chuchotaient à l’oreille des corbeaux s’étaient établis dans un coin reculé de l’Outre Monde. Ils avaient envoyés des émissaires auprès des humains en perdition, porter le message. Afin que le sentiment de rivalité exacerbée ne dégénère pas en bain de sans, ils conviaient les 5 Grands Clans du désert à un tournoi. Deux cents champions élus par les anciens seraient appelés à rivaliser de talent et d’ingéniosité face à nos ennemis héréditaires et ainsi faire valoir leur supériorité et leur légitimité.

Des cinq coins de l’Outre Monde, on venait, pelle sur l’épaule, bouclier à la main, cape sur le dos, livre en poche ou chien à sa suite. Des flots ininterrompus se pressaient autour du repaire des trois sages pour se présenter et se déclarer volontaires. Et je vous raconte pas le barouf que c’était devenu quand les corbeaux eux-mêmes avaient annoncé le message à ceux qui ne l’auraient pas encore entendu. Les patriarches réclamaient du temps face à l’afflux de toute la faune du pays. Ils avaient déjà annoncé une date où le tournoi auraient lieu et différentes joutes auxquelles chaque clan devrait prendre part, mais il leur fallait du temps pour choisir.

Alors nous attendions, campant dans les sables alentours, certains retentant leur chance dans les villes de la région en attendant le grand jour. Si dans les premiers jours, l’humeur avait été à la virulence et à l’arrogance narquoise de ceux qui rivalisent, nous étions maintenant en attente, commençant doucement à discuter des tactiques, rapportant les dernières nouvelles des explorateurs qui chaque jour découvraient des bâtiments méconnus. Jusqu’à l’annonce officielle, nous campions ensemble, tous clans confondus, mais on avait annoncé qu’une fois les élus désignés, ils seraient conduits dans des endroits secrets pour se préparer chacun de leur côté à la bataille.

J’écoutais les nouvelles grésillant depuis le vieux poste de radio, parti pour l’instant survivre ailleurs en attendant les messagers des sages. Coupant le contact et refermant mon carnet, je fouillais dans mes poches pour ressortir une vieille note à peine lisible trouvé un jour au fond d’une tente isolée, gardée comme une source d’inspiration.

Je suis l’Ermite, de ceux vivant reclus, revêches, décadents et haïs de tous.
Nous étions vus comme des bêtes sauvages, se cachant près des rares points d’eaux perdus dans le désert, retirés loin des villes et n’y passant que brièvement, profitant de ce qu’elles ont à nous offrir sans demander notre reste.

Mais une retraite, c’est une retraite de tout, ne croyez vous pas ? Moi, quand je n’ai plus rien à faire ici, je me retire… Plus une goutte d’eau, plus un rayon de soleil. Je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de sable… Et puis un jour, le corbeau raconte qu’il entend de nouveau quelqu’un nous défier. Alors j’ouvre un œil, je rampe, mangeant les vers, léchant l’eau croupie, et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire ils comprennent que je suis de retour.

Celui ou celle qui trouve les trois références de cet article gagnent mon estime, un jour héros et la possibilité de coucher avec moi.

Nous sommes à 5 jours de grand départ.
Des centaines de gens, de tout corps de métiers, tout âge, tout sexe et toute provenance s'étaient "engagés". Ils voulaient partir aux frontière de l'outre-monde... et prouver au reste-du-monde que OUI la vie là bas est possible, OUI, leur corporation est la plus puissante, la plus sympathique aussi, mais surtout, celle qui saura faire face au danger.
Les Ermites, majoritairement venus en masse sont loin devant en matière de flood, leur attroupement faisait deux fois plus de bruit que les autres.
Gloire aux Ermites donc... et bonne chance aux autres



La révolte est en marche. Le mouvement ne cesse de prendre de l'ampleur. Des héros viennent des cinq coins du monde. Ils s'entassent, de plus en plus nombreux. Ils ont commencé par se jauger verbalement, dans l'attente d'une révolte massive.

Bientôt la vérité du champ de bataille les départagera. Le regroupement vient de franchir la barre symbolique des 200 héros.

Les rumeurs suggèrent que le 200ème arrivant se prénomme Chonoob et porte l'emblème des fouineurs.

La révolte est en marche.



Un drôle de vent soufflait dans le désert cette nuit là... Le chaos n'en finissait pas de diviser les hommes et bientôt, les zombies ne seraient pas notre seul soucis. Ce matin, deux de mes anciens collègues d'expéditions ce sont battus jusqu'à la mort ! Le gagnant à été acclamé par la dizaine de spectateurs qui les entouraient, signe de la nouvelle mentalité qui envahi peu à peu notre modeste campement. Des clans commencent à se former : Les 200 hommes qui composent notre camps appartiennent tous plus ou moins à un groupe, et bientôt l'un d'entre-eux devra nous diriger. J'ai bien peur que nous devrons tous prendre part au combat...

Un nouveau vent souffle sur l'Outre-monde : Fouineur, gardien, éclaireur, ermite, apprivoiseur... Pensez-vous réellement que l'une de ses classes sorte du lot ? Pensez-vous que l'une d'entre-elles est capable d'imposer sa suprématie ? Les fouineurs ont autrefois démontré qu'ils étaient capables de prouesses lorsqu'il s'agit de survivre face à des hordes de zombies : Mais qu'en est-il lorsque vos ennemis ne s'arrêtent pas uniquement aux vagues de morts-vivants ?  L'Ultime Combat des Héros approche les amis... Il approche à grands pas.