L'Ultime Combat des Héros

Fouineur - Eclaireur - Gardien - Ermite - Apprivoiseur

  • RSS
  • Delicious
  • Facebook
  • Twitter

Popular Posts

Candidature !
UCH : Forum monde
Hordes version 3 !

Recents

Thumbnail Recent Post

Vos pires ennemis ?

Catégories

Archives

Membres

La revolte approche !

Venez entériner pour de bon la grandeur de votre métier de cœur. Défendez vos couleurs lors de L'ultime Combat des Héros...

L'event sur le fm !

L'UCH est tout d'abord sur le forum monde de Hordes, n'hésitez pas à participer ! News, infos, réponses à vos questions...

Votre candidature !

Déposez votre candidature sur le forum de l'UCH en prenant bien le temps de lire les post-it ! N'oubliez pas de conserver le même pseudo.

Hordes V3 !

Oubliez vos petites stratégies d'avant-guerre, rangez au placard vos fixations de défense, dépoussiérez un peu votre vieille pelle de fouineur ou votre cape d'éclaireur et partez à l'aventure dans un monde nouveau, sauvage, impitoyable où tout reste à découvrir !

Fouineurs !

Après leur exploit du Choc Des Héros les fouineurs ont-ils les ressources pour réiterer ? La réponse dans quelques semaines...




La guerre de la survie a changé.

Ce n’est plus une succession sans fin de communautés organisées luttant de manière méticuleuse et disciplinée.
C’est devenu quelque chose de nouveau, d’imprévisible, ou le Destin, la Chance et la Malédiction jouent aux cartes.
La guerre n’est plus cette machine bien huilée qui avait rendu cette terre morte presque vivable.

La guerre a changé.
Des vétérans devant faire face à un Outremonde en pleine révolution. Des héros face à un basculement historique. Des arts de survie ancestraux dont les anciens préceptes sont ébranlés dans leurs fondements.
Plus de certitude quant aux forteresses à bâtir.
Plus de certitude à poursuivre la route avec ses frères d’armes.
Le doute quant à ce qui nous attend dans le désert.
Plus rien n’est sur, plus rien n’est sous contrôle.

La guerre a changé.
L’âge de la tradition est devenu l’âge du doute.
C’est un monde nouveau où les frontières et les puissances d’hier ont disparu, ou plus personne ne peut affirmer avoir la haute main sur la situation.
La nature a horreur du vide. Demain, ceux qui prédomineront sur le champ de bataille entreront dans l’histoire.

Mais la guerre a changé.
Quand le champ de bataille est totalement hors de contrôle, la guerre devient le chaos.




Je terminais d’écrire à l’aide d’un minuscule et antique crayon de bois trouvé un jour dans le sable, et dont la mine avait déjà été mise à rude épreuve. Le papier manquait, alors on trouvait tant bien que mal n’importe quel support viable. Dire qu’on avait été là. Transmettre. Nos frères et nos sœurs l’avaient toujours fait, dans ce monde où la vacuité et la mort régnaient en maître, laisser un souvenir de notre passage, même minuscule, là quelque part, était de ces choses qui rappelaient les relents d’une civilisation antédiluvienne.

L’Outre Monde, qu’on l’appelait, l’Outre Monde, ces steppes mortes, abandonnées des dieux et où seul l'oiseau noir et ses milliers de comparses nous observaient, l'Outre Monde était depuis peu en proie à des changements jusqu’alors méconnus. La plus grande révolution depuis l’apocalypse chuchotait certains.
Dans cette existence précaire que nous menions tous, maudits et condamnés à mourir et à renaître éternellement, conservant des fragments de souvenir de nos existences courtes et brutales, il s’était soudain trouvé un jour où tous sans exception, nous avions oublié les vieux savoirs de nos pères.
Nos mains étaient soudain devenues maladroites et notre connaissance des sciences avait régressé.
Là où hier nous bâtissions de fières citées avec la certitude des puissants, nous étions aujourd’hui dans le doute. Comment faisions-nous hier … ?
Les morts répétées altéraient-elles notre condition ? Nous abrutissaient-elles? Étions nous ravalés au rang de bêtes sauvages ?
Ce qui est sur c’est que l’architecture en avait pris un coup.

Le monde entier, c'est-à-dire quelques poignées d’humains errant dans le vent du désert étaient en proie au doute et à l’incertitude depuis quelques jours. Les vieux clans, les tribus semblaient se dissoudre. L’instinct grégaire était enterré dans le sable. Chacun partait dans sa direction, se joignant aux inconnus sur son chemin. Enfermé dans l’incompréhension.

Et des choses que personne ne se rappelaient avoir connu sortaient des limbes. Nous nous sentions plus bêtes, mais ce monde ingrat semblait vouloir nous offrir de nouvelles possibilités. Partout on rapportait la rumeur de trouvailles enfouies. Des connaissances d’un monde disparu qui soudain refaisait surface alors qu’on nageait en pleine crise d’amnésie générale. Le désert nous recrachait des documents poussiéreux et inconnus. Des connaissances, des choses qui avaient existé autrefois et qui dormaient, mortes, enterrées à jamais sous la surface. Mais en ces temps étranges, même la mort semblait mourir.

La rumeur colportait l’apparition à l’horizon de constructions inconnues, ingénieuses, nouvelles, puissantes, effrayantes que le monde enterré d’autrefois nous renvoyait. L'évènement le plus notable arriva il y a peu alors que j'écrivais ces lignes, une épaisse fumée s'était élevée dans le désert dans le lointain et de grandes lumières, semblables à des éclairs sortant du sol, crépitant dans un bruit assourdissant, audibles à des kilomètres à la ronde. Le vacarme et la fumée avaient durée quelque jours jusqu'à un bruit intense, sourd et surréaliste. Un éclat de lumière aveuglant, en pleine nuit, avait émané de ce point. Personne encore n'osait s'aventurer dans cette direction.

L’humanité errante, divisée dans ses méthodes de survie avait tressailli à l’approche de ces changements. Mais voilà quelques temps déjà qu’elles s’étaient montré à visage découvert, et la peur commençait à laisser place à l’excitation. Les vieux Arts de la survie se trouvaient face à la croisée des chemins. Dans ce monde nouveau, chacune avait à prouver sa valeur.

Le bruit enflait depuis quelques temps déjà. Les gens chuchotaient, avec appréhension, excitation, fanatisme pour certains. Ils chuchotaient l’avènement de la grande bataille de cette nouvelle ère. L’arrivée prochaine d’un conflit où tout était de nouveau à conquérir.

Sentant l’inévitable, un triumvirat de vieux sages qui chuchotaient à l’oreille des corbeaux s’étaient établis dans un coin reculé de l’Outre Monde. Ils avaient envoyés des émissaires auprès des humains en perdition, porter le message. Afin que le sentiment de rivalité exacerbée ne dégénère pas en bain de sans, ils conviaient les 5 Grands Clans du désert à un tournoi. Deux cents champions élus par les anciens seraient appelés à rivaliser de talent et d’ingéniosité face à nos ennemis héréditaires et ainsi faire valoir leur supériorité et leur légitimité.

Des cinq coins de l’Outre Monde, on venait, pelle sur l’épaule, bouclier à la main, cape sur le dos, livre en poche ou chien à sa suite. Des flots ininterrompus se pressaient autour du repaire des trois sages pour se présenter et se déclarer volontaires. Et je vous raconte pas le barouf que c’était devenu quand les corbeaux eux-mêmes avaient annoncé le message à ceux qui ne l’auraient pas encore entendu. Les patriarches réclamaient du temps face à l’afflux de toute la faune du pays. Ils avaient déjà annoncé une date où le tournoi auraient lieu et différentes joutes auxquelles chaque clan devrait prendre part, mais il leur fallait du temps pour choisir.

Alors nous attendions, campant dans les sables alentours, certains retentant leur chance dans les villes de la région en attendant le grand jour. Si dans les premiers jours, l’humeur avait été à la virulence et à l’arrogance narquoise de ceux qui rivalisent, nous étions maintenant en attente, commençant doucement à discuter des tactiques, rapportant les dernières nouvelles des explorateurs qui chaque jour découvraient des bâtiments méconnus. Jusqu’à l’annonce officielle, nous campions ensemble, tous clans confondus, mais on avait annoncé qu’une fois les élus désignés, ils seraient conduits dans des endroits secrets pour se préparer chacun de leur côté à la bataille.

J’écoutais les nouvelles grésillant depuis le vieux poste de radio, parti pour l’instant survivre ailleurs en attendant les messagers des sages. Coupant le contact et refermant mon carnet, je fouillais dans mes poches pour ressortir une vieille note à peine lisible trouvé un jour au fond d’une tente isolée, gardée comme une source d’inspiration.

Je suis l’Ermite, de ceux vivant reclus, revêches, décadents et haïs de tous.
Nous étions vus comme des bêtes sauvages, se cachant près des rares points d’eaux perdus dans le désert, retirés loin des villes et n’y passant que brièvement, profitant de ce qu’elles ont à nous offrir sans demander notre reste.

Mais une retraite, c’est une retraite de tout, ne croyez vous pas ? Moi, quand je n’ai plus rien à faire ici, je me retire… Plus une goutte d’eau, plus un rayon de soleil. Je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de sable… Et puis un jour, le corbeau raconte qu’il entend de nouveau quelqu’un nous défier. Alors j’ouvre un œil, je rampe, mangeant les vers, léchant l’eau croupie, et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire ils comprennent que je suis de retour.

Celui ou celle qui trouve les trois références de cet article gagnent mon estime, un jour héros et la possibilité de coucher avec moi.

5 Responses so far.

  1. Anonyme says:

    Classe ! :)

  2. Bulot says:

    Agréable à suivre, félicitations !

  3. Darthwolf says:

    Rien à ajouter. Beau boulot

  4. Anonyme says:

    "La guerre a changé"

    Ça me rappelle quelque chose :)
    Snake dans un certain camion ?

  5. paradisio says:

    quel coup de plume Derenlof !
    je te tire mon chapeau !!

Leave a Reply